x

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt

#CES2020 – Pourquoi l’edge computing va devenir incontournable ?

edge computing
#CES2020 – Pourquoi l’edge computing va devenir incontournable ?

 

Durant notre exploration du CES de Las Vegas, nous nous sommes arrêtés un moment pour assister à la conférence « Improving IoT at the Edge of Cloud ». Le sujet peut paraître bien technique, pointu et peu accessible à première vue. Une petite mise en contexte s’impose donc.

Depuis l’avènement du Cloud Computing, nous nous émancipons chaque jour un peu plus des systèmes embarqués désormais désuets : l’information est captée par des IoT, envoyée aux datas centers (parfois à plusieurs milliers de kilomètres) et toutes les opérations d’enrichissement, d’intégration de l’intelligence artificielle sont réalisées dans le Cloud.

Mais avec l’augmentation du volume de données captées, la complexité croissante des modèles et le besoin de réactivité (par exemple pour le véhicule autonome où les décisions doivent être prises très rapidement, sans latence et donc localement), le Cloud Computing n’est plus suffisant.

L’Edge Computing répond à ces problématiques : en délocalisant le stockage de la donnée et son traitement au plus proche du besoin, on peut réduire drastiquement la latence et les coûts engendrés par le trafic de données.

Un cas d’usage convenant bien à cette architecture est par exemple la maintenance prédictive où l’opérateur de la machine doit être informé au plus vite du risque de panne.

David Linthicum, Chief Cloud Strategy Officer chez Deloitte, fait le constat suivant : ce n’est plus seulement la 5G qui est au centre des débats durant le CES de cette année, mais également l’Edge Computing. Tiré par les enjeux de la mobilité, le domaine se développe à toute vitesse : beaucoup d’entreprises comptent aujourd’hui plus d’IoT de type Edge que de PCs. Nous arrivons dans une ère où tous les objets sont connectés et où la donnée est traitée et analysée localement.

L’Edge Computing doit désormais se structurer en faisant émerger des bonnes pratiques de collaboration et de sécurité tout en étant viable économiquement.

Parlons sécurité : nous retiendrons que le danger réside dans le fait qu’à la différence du Cloud Computing, ce n’est plus seulement la donnée qui est à risque sur le réseau, mais également toute l’intelligence du traitement (via l’IA par exemple). Il devient d’autant plus important de réfléchir au cryptage des données à l’origine.

Plus rassurant, Ed Whitty, Industry Managing Director chez VMware, souligne que l’un des atouts de l’Edge Computing en termes de sécurité est la facilité de mise en quarantaine des failles avérées, puisque chaque objet est autonome.

Robert Schmid, Chief Futurist chez Deloitte, insiste sur l’importance d’une approche collaborative entre toutes les parties prenantes de l’écosystème pour sécuriser ces IoT : les clients, les fabricants, les opérateurs de réseaux, etc.

Parlons implémentation : d’après Raejeann Skillern, Présidente de la Cloud Division chez Flex, les solutions Edge Computing seront toujours personnalisées pour répondre au besoin de chaque client, ce qui implique que leur mise en œuvre devra faire l’objet d’un cadrage précis. Il sera essentiel de s’entourer de partenaires capables de contribuer activement à l’élaboration de ces solutions.

Ce n’est d’ailleurs qu’en œuvrant de concert que les acteurs pourront, ensemble, multiplier les cas d’usage et faire émerger la rentabilité. Coût opérationnel, difficultés de maintenance (mettre à jour tout son parc IoT est un casse-tête à part entière), … les écueils sont nombreux et les défis à surmonter aussi grands que les promesses de cette technologie.

Les besoins étant multiples, l’Edge Computing va prendre une place prépondérante dans les entreprises et il devient primordial d’apporter des réponses à ces défis. Ce n’est qu’en instaurant une relation de confiance entre les différents acteurs (qu’ils soient fabricants de devices, clients, développeurs de softwares) que cette avancée dans l’Edge Computing pourra se poursuivre.

 

Arthur Dumon