L’automatisation, utile à l’optimisation des chaînes logistiques, fait partie des tendances actuelles de la Supply Chain. Elle favorisera la rentabilité, la qualité de production et palliera la pénurie de main d’œuvre endémique à ces secteurs.
L’ automatisation des chaînes d’approvisionnement passe par une standardisation numérique des processus afin d’augmenter la productivité et la précision. De nombreux outils technologiques sont utilisés aujourd’hui tels que les logiciels de gestion des stocks et de prévision de la demande. Elle est également un moyen de réduire la pénibilité des tâches parfois répétitives en entrepôt, et de rendre plus attractifs et ergonomiques ces métiers.
Afin de s’adapter aux technologies d’automatisation et de robotisation, les métiers évoluent constamment et nécessitent des formations supplémentaires. Pour cela, les personnes recherchées doivent être agiles et adaptables aux nouveaux outils. On observe une demande accrue de compétences en mécanique et robotique, mais également en Systèmes d’Informations. De nouvelles expertises utiles au fonctionnement et à la maintenance des machines sont requises. Le monde de la Supply Chain a besoin de fonctions à la fois commerciales et techniques.
L’automatisation apporte la flexibilité, la rapidité et un meilleur contrôle des chaînes logistiques. Elle devient essentielle pour la compétitivité des entreprises.
Le dernier kilomètre, dernier maillon de la chaîne logistique avant le destinataire final, est devenu un enjeu important de la Supply Chain. Il constitue l’étape la plus onéreuse, environ 20% du coût total de la chaîne et pose plusieurs problèmes comme la congestion et la pollution urbaine qu’il génère.
Ainsi, le dernier kilomètre a un impact sur les métiers. Il est désormais nécessaire pour les entreprises de développer une stratégie RSE et réduire l’empreinte carbone de ses livraisons. Pour cela, les profils recherchés devront avoir une conscience écologique, ainsi que des connaissances sur les outils informatiques d’optimisation du transport et les nouvelles réglementations en vigueur. Les Zones à Faibles Emissions seront d’ailleurs obligatoires dans les villes de plus de 150 000 habitants en 2025. Une réflexion sur les modes de mobilité douce émerge : vélos cargos, triporteurs, véhicules plus propres, etc.
La qualité de service et la promesse client constituent les objectifs phares du dernier kilomètre. Les acteurs de la logistique doivent être sensibles aux enjeux de l’omnicanalité.
Il y a également une explosion du recours à la sous-traitance. Il faut savoir manager au sein d’un large écosystème marqué par une diversité d’acteurs du transport et de la logistique, mais aussi du secteur public. Les modes collaboratifs et la mutualisation des flux sont en plein développement dans la gestion du dernier kilomètre.
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